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Titre
Chapitre 1 - Lequel débute comme un proverbe de M. Alfred de Musset et où le lecteur apprendra que les Provençaux sont les seuls à savoir rire d’eux-mêmes avec un esprit particulier qu’ils nomment la galégeade.
Chapitre 2 - Où l’on verra la silhouette d’un nommé Parlo-Soulet, ou Parle-Seul, qui inventa le monologue, et le bon tour que jouèrent aux gendarmes Maurin des Maures et son muet associé.
Chapitre 3 - Dialogue d’un préfet et d’un secrétaire archiviste, par où l’on verra qu’en Provence la chasse à la casquette n’enrichit pas les chapeliers.
Chapitre 4 - Grâce aux renseignements de M. Désiré Cabissol, policier par amour du pittoresque, plus d’un lecteur trouvera amusant le présent chapitre.
Chapitre 5 - Où l’on verra comment M. Désiré Cabissol et M. Désorty, préfet, continuèrent, inter pocula, leur conversation amusante et comment le premier de ces deux personnages fut conduit à narrer au second l’histoire du Marchand de larmes, sans pour cela oublier l’illustre Maurin, Roi des Maures.
Chapitre 6 - Maurin, prince des braconniers, duc des maires, empereur des gendarmes, Roi des Maures, fait la police de son royaume.
Chapitre 7 - Pour quels motifs Pastouré prend la résolution de graisser ses bottes.
Chapitre 8 - Où l’on verra comment les habitants des Maures auraient pu devenir tous aveugles – et l’opinion de Parlo-soulet sur son ami Maurin, flambeau des chasseurs.
Chapitre 9 - On ne peut pas à la fois casser des cailloux sur la route et bien garder sa fille.
Chapitre 10 - Cent mille têtes humaines ne valent pas une tête de poulet.
Chapitre 11 - Un sauvage entrevoit que la science n’est pas la justice, mais qu’un grain de justice peut germer dans le fumier des civilisations.
Chapitre 12 - Monsieur le préfet a la parole. Parlo-soulet l’interrompt.
Chapitre 13 - M. Cabissol explique le rôle du chapeau haut de forme considéré dans ses rapports avec le jeu de boules et, à propos de la pluie et du beau temps, répète le sermon aimable que fit un bon curé pour la fête de Sant-Estròpi.
Chapitre 14 - À Corse entier, Corsoise et demie.
Chapitre 15 - Où l’on verra le don Juan des bois courir deux gibiers à la fois, non pas deux lièvres, mais un sanglier et une jolie fille.
Chapitre 16 - Où l’on verra les motifs qui peuvent empêcher un braconnier d’accepter à dîner chez un préfet et ceux qui font de la préfecture du Var la meilleure de France.
Chapitre 17 - Comment M. Labarterie fut conduit par Maurin à la chasse aux merles, et comment M. Cabissol fut entraîné à conter, lui aussi, une galégeade.
Chapitre 18 - Le purgatoire de frère Pancrace.
Chapitre 19 - Où apparaît pour le grand ennui de Maurin, et la plus grande satisfaction de la gendarmerie nationale, un nouveau personnage noir comme un diable.
Chapitre 20 - Le gendarme Sandri établit l’orthographe du mot pennes.
Chapitre 21 - D’où il appert qu’un pardessus d’été est le vêtement ridicule par excellence, et où l’on verra comment le don Juan des bois, pour conquérir une femme du Var, s’assura la complicité d’une aigle des Alpes.
Chapitre 22 - Méfiez-vous d’un cantonnier qui a pour amis un renard femelle, quinze perdreaux et une belette.
Chapitre 23 - Entre un conditionnel et un présent, entre « je m’en flatterais » et « je m’en flatte », il n’y a pas, pour un bon gendarme, l’épaisseur d’un poil de barbe.
Chapitre 24 - Mes bons amis, quand on la tient, il faut plumer la poulette.
Chapitre 25 - Si l’on ne mangeait de cerises que celles qui vous appartiennent, beaucoup de gens ne sauraient pas quel goût a le fruit des cerisiers.
Chapitre 26 - Où le Roi des Maures met entre lui et la loi non seulement une lourde table, mais l’honneur même de la Corse, patrie du grand Empereur.
Chapitre 27 - Où l’on verra le Roi des Maures sacré non pas à Reims mais à Draguignan ; et d’une conversation de haute portée entre un policier amateur et un savant inconnu.
Chapitre 28 - La voix du peuple nomme Maurin général et Pastouré colonel.
Chapitre 29 - Comment Pastouré, ayant tiré un lapin sans le rouler, rendit Dieu en personne responsable de sa maladresse.
Chapitre 30 - Comment les fêtes publiques des Plantouriens furent troublées, le beau jour de la Saint-Martin, et comment un heureux miracle termina cette lamentable aventure.
Chapitre 31 - Comme quoi Maurin et Parlo-soulet doivent être comparés, par les gens qui s’y connaissent, aux plus grandes figures de l’histoire et de la légende, et où l’on se convaincra que M. Cabissol a pénétré tous les dessous de l’âme populaire, en lui entendant raconter Le bon conseil de maître Magaud, histoire à laquelle Maurin riposta par une autre non mo
Chapitre 32 - Où Maurin des Maures, par la façon dont il pense à se faire connaître de son bâtard Césariot, prouve bien qu’il n’est pas un héros de roman-feuilleton.
Chapitre 33 - De la rencontre qu’eurent pour la première fois Maurin des Maures et son fils Césariot sous un arbre qui est célèbre dans le Var sous le nom de Pin Berthaud, et comment le don Juan des bois se révéla père de famille à la romaine et à la provençale.
Chapitre 34 - D’une conversation qu’eut Antonia avec son père et de celle qu’elle eut deux jours plus tard avec deux dévotes.
Chapitre 35 - Comme quoi les belles filles faisaient quelquefois encore, au XIXe siècle, sur les rivages provençaux, la rencontre d’un prince maure.
Chapitre 36 - Il n’y a pas de bon mariage morganatique auquel ne préside au moins un ermite.
Chapitre 37 - Où l’on verra que les habitants d’une bourgade prédestinée appelée Gonfaron ou Gonfleron, en Provence, ont inventé la montgolfière, à la forme près.
Chapitre 38 - En quels termes le don Juan des bois refusa mariage à la belle Corsoise avec une sincérité digne d’estime.
Chapitre 39 - Comme quoi, grâce à l’ingéniosité de Maurin, les Gonfaronnais virent enfin voler un âne et comment le Roi des Maures connut, à l’instar de tous les vrais héros, son heure d’impopularité.
Chapitre 40 - De la mémorable conversation qu’eurent ensemble Maurin des Maures et son ami Caboufigue, ex-roi des nègres, berger de crocodiles, conservateur radical et candidat à la députation.
Chapitre 41 - Comment un gentilhomme de l’Ancien Régime contracta très naturellement un traité d’alliance avec le populaire Roi des Maures.
Chapitre 42 - Où l’on verra l’importance que le gouvernement de la République française accorde au Roi des Maures, lequel n’en devient pas plus fier.
Chapitre 43 - Où l’on verra comment, sans l’aide de Maurin lui-même, jamais gendarme n’eût arrêté Maurin, et comment Parlo-soulet répondit à cette monstrueuse arrestation par l’incongruité la plus monstrueuse et la plus sonore qui fût dans ses moyens.
Chapitre 44 - Où le Roi des Maures est un instant comparé, pour sa finesse de diplomate, au roi Louis XI.
Chapitre 45 - – Et de quoi riez-vous ainsi, Rosette, belle fille ?
Chapitre 46 - Comment et pourquoi, non sans regret, Maurin fit à un gendarme un cadeau princier, ce qui l’amena à conter à ses amis La lièvre de juin.
Chapitre 47 - Qu’il ne faut pas lire, parce qu’on y relate la profonde et ennuyeuse conversation qu’eurent ensemble, – en présence de Maurin des Maures et de Parlo-soulet, – M. Rinal et M. Cabissol, lequel se décida, pour en finir, à conter deux galéjades.
Chapitre 48 - La merveilleuse histoire des Canards du Labrador.
Chapitre 49 - Où l’on verra l’histoire jolie de la Poule verte, comment l’horrible Grondard dénoua le roman de Tonia et du Roi des Maures, et avec quel désintéressement admirable Pastouré refusa une haute position.
Notes de bas de page
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